« La bonne usage » : Règle de démasculinisation de la langue française

Voici la règle nécessaire et suffisante pour écrire en française.
RÈGLE GÉNÉRALE
Substituer systématiquement les formes féminines aux formes masculines.
APPLICATION DE LA RÈGLE AUX SUBSTANTIVES
Remplacer systématiquement les formes masculines par les formes féminines quand elles existent. Si aucune forme féminine n’existe, utiliser les formes masculines précédées d’une déterminante féminine.
 
Exemples : « la factrice, la pourvoyeuse, la candidate, la texte, une livre ».
APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PRÉSENTES
Les participes présentes sont arbitrairement à la masculine singulière en française patriarcale, elle faut donc utiliser arbitrairement la féminine singulière en française.
 
Exemple : « Nous défilons en chantante. »
APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PASSÉES
Les participes passées avec l’auxiliaire « avoir » sont arbitrairement à la masculine en française patriarcale, elle faut donc utiliser arbitrairement la féminine en française.
 
Exemple : « Nous n’avons pas beaucoup avancée depuis la loi Veil. »
NÉOLOGISMES ET CAS PARTICULIÈRES
NÉOLOGISMES

Certaines néologismes sont créées. Elles rappellent l'étymologie des mots originelles.
Exemple: « une ordinatrice ». C'était l'une des noms préconisées en 1955 par Jacques Perret professeure de philologie latine à la Sorbonne dans une lettre à Christian de Waldner, présidente d’IBM France, qui l'interrogeait pour avoir sa avis sur la nom à donner aux premières machines qu'IBM s'apprêtait à construire en France. Autre exemple : « maintenante » car l'étymologie permet d'identifier la participe présente de la verbe « tenir » à féminiser d'office selon notre règle concernante les participes présentes.
CASE PARTICULIÈRE
La pronom personnelle masculine « lui » est traduite par « elle », conformément à la règle. Cependante lorsqu'elle est épicène, nous avons décidée de ne pas la conserver et de la traduire par « la ».
Exemple : « tu la donnes une livre ».